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Guérir votre enfant intérieur


Dans chacun de nous vit un enfant intérieur, une petite fille ou un garçon, souvent blessé. Chacun blessé à son âge, et qui porte son histoire, sa souffrance. Souvent blessé par ses propres parents. Les menaces, les punitions, les rejets, les injonctions.

« Si tu n’étais pas né(e)… » « Si tu étais un garçon… » « Tu es tellement maladroit(e) !» « Après tout ce que j’ai fait pour toi ! » « Il n’y a rien que tu fais bien ! », «Abrutis»….

Ces phrases, ces mots blessants partent en colère. Une seule phrase, une seule fois suffit. Il est difficile à guérir ces blessures. C’est plus facile d’oublier et de ne pas toucher. Alors les enfants blessés continuent leur vie, ils grandissent, ils ont l’apparence des adultes, mais ils restent des enfants blessés à l’intérieur. Ils se cachent jusqu’au la prochaine fois, la prochaine situation qui va ressembler aux celles du passé, pour nous rappeler, que nous avons ces blessures, que nous avons mal, qu’il nous faut « se protéger », éviter la souffrance.

Or, il est impossible d’éviter la souffrance. Inconsciemment nous allons attirer les mêmes situations avec nos proches, nos partenaires, nos enfants, nos collègues… Inconsciemment nous allons approfondir ces fausses croyances et garder ces blessures, ces aiguilles dans notre cœur. Inconsciemment nous allons rejouer les mêmes histoires avec nos enfants. Inconsciemment nous allons bloquer notre propre vie, notre bonheur, notre bien-être et notre réussite.

Comment guérir votre enfant intérieur ?

1. Identifiez les bénéfices de votre position de « victime blessée ».

Vous pouvez chérir vos blessures et cicatrices pendant longtemps. Cela peut donner un certain nombre d’avantages. Par exemple ne pas grandir, ne pas prendre la responsabilité, ne pas gérer sa vie par dépit, continuer à apitoyer, critiquer et prouver constamment quelque-chose pour créer un « objectif » dans la vie, ne pas réussir, ne pas avoir des liens profonds, ne pas montrer et même penser à ce que l’on ressent, chercher de la « compassion » des autres, attaquer et critiquer les autres ….

Nous allons constamment revenir vers nos souvenirs avec nos parents, penser comment ils étaient injustes avec nous, comment ils nous ont insultés et blessés, tout ce qu’ils nous n’ont pas donnés. C’est un « chewing gum » éternel pour occuper notre esprit, ou plutôt le divertir. Or, pendant que nous savourons ce « chewing gum » des rancœurs et des prétentions, les années passent, et nous perdons nos forces et notre énergie à ces pensées. Nous ne vivons pas notre vie pleinement. Nous ne pouvons pas être nous-mêmes. Nous n’apprenons pas à construire des relations, à réaliser nos rêves, à devenir des bons partenaires, des bons parents.

La position d'un enfant blessé est très bénéfique. Cela nous permet de ne pas prendre la responsabilité pour nos actes, notre vie, nos paroles, notre comportement, et de mettre tout sur le dos de nos parents et ensuite projeter ça sur nos partenaires, nos enfants et même nos collègues et nos amis. C’est plus facile de ne rien faire, les coupables sont déjà là.

Quand vous identifiez les bénéfices négatifs de cette position, sortez-les de votre vie. Arrêtez d’apitoyer. Qu’est-ce que vous pouvez faire au lieu de ça ? Comment vous pouvez voir les choses autrement ? Oui, c’est un travail dure, ce n'est pas immédiat, mais sans changer ce scénario, il n’aura pas de guérison.

2. Identifiez les leçons que vous avez appris avec vos parents et remerciez-les.

Il n’y a pas de hasard. Nous avons les parents dont nous avons besoin. Ils nous donnent ce, dont nous avons besoin. Ils nous donnent notre vie. Ils nous apprennent des leçons de vie, comme la patience, la compassion, la miséricorde, la clémence, l’altruisme, le pardon, la responsabilité pour sa vie, la confiance, la foi, la capacité de suivre sa propre voie, de protéger son écologie, etc… Mais surtout la plus grande leçon c’est d’apprendre à donner et à recevoir l’amour.

Peut-être vous êtes plus forts, vous savez à vous débrouiller, à être créatif, à chercher les informations, ou peut-être ça vous a poussé à apprendre faire autrement, communiquer autrement, donner votre amour autrement ?

Quels sont vos leçons ? Qu'avez-vous appris ? Qu’avez-vous appris à faire autrement ?

3. Acceptez vos parents tels qu'ils sont

C'est plus simple à dire qu'à faire. Mais une fois que vous arrêtez chérir vos blessures et vous prendrez conscience de ce que vous avez appris, c’est plus facile. Il y a beaucoup de différentes méditations pour rétablir votre lien intérieur avec vos parents et les accepter. Très prochainement je vais publier une méditation guidée que vous pouvez utiliser pour travailler ce sujet.

4. Arrêtez d’attendre avec la main tendue là, où il n’y a rien depuis des années.

Beaucoup de personnes font leurs méditations de pardon et d'acceptation de leurs parents en espérant que quand ils arriveront chez leurs parents il y aura des scènes joyeuses de réunion, des larmes, des demandes de pardon et des déclarations d’amour universelle. Une fois que nous retrouvons au lieu de tout ça la même indifférence, ou des rapproches, des critiques ou des accusations, nous revenons dans notre souffrance d’un enfant blessé, nous revenons à nos blessures, à nos rancœurs, à nos propres rapproches.

Pourtant, tout est juste : c'est moi, qui avait besoin de faire la paix à l'intérieur, de relâcher mes blessures, donc, c’est à moi de changer ma perception et mon comportement. Et le changement principal c’est d’arrêter d’attendre, arrêter d'attendre l'amour, la douceur, le soutien, l'acceptation, la gratitude, la fierté, les louanges, les câlins… Nous pouvons passer notre vie avec la main tendue en attendant, en réclamant de nos parents de nous donner tout ça. Il suffit de comprendre et d’accepter qu’ils ne puissent pas nous donner ce qu’ils n’ont pas reçus à leur tour. Ce n’est pas parce que vous êtes mauvais, pas digne d’être aimé(e) ou pas voulu(e). Ils ont leurs blessures, leurs enfants intérieurs qui n’ont pas été suffisamment aimés. Ils ne peuvent pas donner ce qu’ils n’ont pas reçus. Mais ils vous ont donné le plus grand cadeau inestimable, votre vie. Acceptez ce cadeau avec la gratitude, acceptez qu’ils restent comme ils sont.

Il est plus important de rétablir un lien profond avec vos parents dans votre cœur. Parfois c’est mieux de se voir rarement mais garder le lien d’amour intérieur, que de vivre ensemble et de continuer à renforcer les schémas destructifs. Quand vous aurez accepté vos parents tels qu’ils sont, sans attendre qu’ils changent et qu’ils comprennent votre vision, quand vous aurez relâché votre rôle de victime avec toutes les justifications qui vous permet de ne pas être en charge de votre vie et vos sentiments, quand vous éprouverez de la gratitude pour ce que vous avez reçu sans faire des rapproches, quand vous prendrez conscience que vous êtes digne d’être aimé(e) juste parce que vous êtes qui vous êtes, il n y a plus de projections et de blessures.

5. Trouvez la source pour nourrir vos besoins positivement.

Quelle est votre besoin psychologique ? Qu’est-ce que vous attendiez de vos parents ? De l’amour, du soutien, de compréhension, d’acceptation, des câlins, de douceur ? Le monde est abondant. Entourez-vous des personnes qui vous inspirent, qui deviendront vos véritables amis, qui réussissent, qui comprennent l’esprit humain, qui partageront votre vision de réussite, de bonheur. Faites ce qui vous recharge, ce qui vous rend une meilleure personne.

6. Etre l’enfant blessé pour devenir heureux

Et si c’était votre mission d’enfant blessé d’apprendre à devenir un bon parent, un bon partenaire ? Pour pouvoir faire les choses autrement, pour grandir, pour être heureux.

Chacun est unique, chacun a son parcours, ses outils. Vous avez les différentes méthodes que vous pouvez effectuer seul ou avec un spécialiste pour guérir vos blessures : les constellations systémiques (familiales), la psychologie, les formations sur les jeux psychologiques, le travail avec le Reiki, l’olfactothérapie et aromapsychologie (oui, les odeurs des huiles essentielles permettent de travailler les blessures de l’enfance et libérer la souffrance qu’y est liée). Pour le travail avec les huiles essentielles je recommande les synergies de Young Living, que j’ai testé avec mes clients et qui permettent de travailler en douceur chaque étape : « Inner Child », « Forgiveness » (Pardon), « Acceptance » (acceptation), « Release » (Lâcher-Prise), « Valor » (Courage). En fonction des tests individuels il est possible de rajouter d’autres huiles essentielles. C’est votre nez et votre inconscient qui choisissent.

Pour ceux qui souhaitent, en mois de septembre je lance une série des webinaires sur les huiles essentielles et la réussite. N’hésitez pas de s’abonner à ma page Facebook pour rester informé.

Je vous souhaite de tout mon cœur d’être heureux, de réussir votre vie et de s’épanouir ! Les gens qui rayonnent font rayonner le monde autour !

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